ROBINSON KHOURY

En attendant peut-être une Victoire du jazz 2025 du meilleur concert, pour laquelle il est d’ores et déjà nominé. Très tôt, il développe une pratique musicale ouverte, nourrie de classique, de rock, de blues et de jazz, revendiquant les influences de trombonistes tels que Glenn Ferris ou Daniel Zimmermann. A seulement trente ans, il a déjà multiplié les expériences au sein d’orchestres prestigieux (Métropole Orkest, Quincy Jones Orchestra) et collaboré avec des artistes de renom tels Michel Portal, Erik Truffaz, Ibrahim Maalouf ou bien encore le sextet Sarāb accueilli à La Coupe d’Or en mai 2024. Doté d’une technique instrumentale superlative, doublée d’un exceptionnel talent de compositeur et d’une curiosité musicale insatiable, il apporte un lyrisme XXL à toutes les mélodies dont il s’empare. Son jeu est empreint d’une sonorité ample et puissante, chaudement cuivrée, tout à la fois moelleuse et fluide. Il nous présente aujourd’hui MŸA, un programme onirique à l’intérieur duquel s’opère une alchimie palpitante entre jazz, sonorités moyen-orientales, chants grégoriens, maqâm arabe, musique ancienne et musique électronique rétrofuturiste, à la fois intemporel et profondément ancré dans notre époque. En trio avec le claviériste Léo Jasef et la percussionniste Anissa Nehari, ce virtuose du trombone d’origine libanaise nous invite dans sa musique des sphères.